Aujourd’hui je pensait particulièrement fort à Marguerite, qui est décédée subitement il y a une semaine. Normalement, j’étais invité chez elle demain soir. Je l’aimait beaucoup. Ce fut une dame exigeante, soignée et une femme qui disait toujours ce qu’elle pense. En même temps elle fut si chaleureuse, accueillante, engagée et très disponible.
Hier, j’allai aux obsèques de Marguerite à Compiègne. Ce fut une très belle célébration, qui m’a beaucoup touchée. Ce qui m’a rendu très triste c’est le fait qu’il fallait sa mort pour que je retrouve enfin toute la communauté.
Pourquoi je n’étais pas allé plutôt à Compiègne ?
Hier, j’allai aux obsèques de Marguerite à Compiègne. Ce fut une très belle célébration, qui m’a beaucoup touchée. Ce qui m’a rendu très triste c’est le fait qu’il fallait sa mort pour que je retrouve enfin toute la communauté.
Pourquoi je n’étais pas allé plutôt à Compiègne ?
Marguerite vas me manquer à cause de son ouverture, ses repas délicieux, ses remarques taquines, ses « mon petit »...
Voici un extrait des « Feuilles de Nouvelles » du 4 novembre de la Communaute « Le Levain » à Compiègne :
Marguerite est décédée le 28 octobre. Marguerite avait 76 ans, était membre de la Communauté du Levain depuis l’origine. Elle a été membre du conseil d’administration, puis membre de la Fraternité du Ruisseau. Depuis plus de 10 ans, elle accueillait chaque semaine un groupe du Moulin pour le repas, qu’elle savait très bien confectionner. [Ah oui, c’est vrai. Elle m’a beaucoup appris sur la cuisine française.] Elle donnait des cours de français aux assistants étrangers avec lesquels elle tissait des liens particuliers.
Une veillée de prière et de témoignages a eu lieu à Mambré. Les témoignages nombreux et l’émotion de chacun montraient combien Marguerite était aimée au Levain.
Marguerite était aussi très engagée dans la paroisse, auprès des prêtres, et à l’hospitalité de Lourdes.
Les obsèques ont eu lieu le lundi 3 novembre. L’église Saint Jacques était comble d’une foule très diverse et de tous âges. Ceci témoigne de la capacité de Marguerite à créer des liens tant avec les enfants, les jeunes, les personnes accueillies, les personnes âgées ou malades, les gens simples, les personnes plus aisées…
Le père Philip Kearney a terminé son homélie par une anecdote que lui a rappelé un jeune assistant allemand [moi] qui est revenu pour les obsèques. Cet assistant s’exerçait en roller sur la place de la Croix Blanche, lorsque la porte de la chapelle Saint-Louis s’ouvre et Marguerite sort. Voyant qu’il fonçait vers elle, il crie : « Poussez-vous, Marguerite, je ne sais pas freiner ! » Et Marguerite ouvrit alors grand ses bras en lui disant : « Viens, [dans mes bras] mon petit ». C’est ainsi qu’il se trouva riant dans les bras de Marguerite. Le père Phil poursuit : « Marguerite est partie un peu vite. Ne réussissant pas, elle non plus, à freiner pour dire au revoir à chacun de nous. Jésus la voyant arriver à cette vitesse, lui a ouvert ses bras en lui disant : « Viens ma petite ».
Une veillée de prière et de témoignages a eu lieu à Mambré. Les témoignages nombreux et l’émotion de chacun montraient combien Marguerite était aimée au Levain.
Marguerite était aussi très engagée dans la paroisse, auprès des prêtres, et à l’hospitalité de Lourdes.
Les obsèques ont eu lieu le lundi 3 novembre. L’église Saint Jacques était comble d’une foule très diverse et de tous âges. Ceci témoigne de la capacité de Marguerite à créer des liens tant avec les enfants, les jeunes, les personnes accueillies, les personnes âgées ou malades, les gens simples, les personnes plus aisées…
Le père Philip Kearney a terminé son homélie par une anecdote que lui a rappelé un jeune assistant allemand [moi] qui est revenu pour les obsèques. Cet assistant s’exerçait en roller sur la place de la Croix Blanche, lorsque la porte de la chapelle Saint-Louis s’ouvre et Marguerite sort. Voyant qu’il fonçait vers elle, il crie : « Poussez-vous, Marguerite, je ne sais pas freiner ! » Et Marguerite ouvrit alors grand ses bras en lui disant : « Viens, [dans mes bras] mon petit ». C’est ainsi qu’il se trouva riant dans les bras de Marguerite. Le père Phil poursuit : « Marguerite est partie un peu vite. Ne réussissant pas, elle non plus, à freiner pour dire au revoir à chacun de nous. Jésus la voyant arriver à cette vitesse, lui a ouvert ses bras en lui disant : « Viens ma petite ».
Heute waren all meine Gedanken bei Marguerite, die ganz unverhofft vor einer Woche starb. Eigentlich wäre ich morgen zum Dîner bei ihr eingeladen. Ich mochte sie sehr. Sie war eine anspruchsvolle und elegante Dame, die immer sagte, was sie dachte. Aber sie war gleichzeitig eben auch so warmherzig, liebenswürdig, sehr engagiert und immer für jeden da.
Ich ging gestern zu ihrer Beisetzung nach Compiègne. Es war eine sehr schöne Messe, die mich sehr berührt hat. Was mich besonders traurig machte, war der Umstand, dass es erst ihres Todes bedarf, bis dass ich schließlich die ganze Arche-Gemeinschaft wiedersah.
Warum bin ich nicht schon früher nach Compiègne gefahren?
Marguerite wird mir fehlen wegen ihrer Offenheit, ihrer kulinarischen Fähigkeiten, ihrer schonungslosen Bemerkungen und ihrer "mon petit"...
Hier ist der Auszug aus den heutigen "Feuilles de Nouvelles" der Gemeinschaft "Le Levain" in Compiègne:
Marguerite ist am 28. Oktober gestorben. Sie war 76 Jahre alt und von Anfang an Mitglied der Gemeinschaft. Seit über 10 Jahren empfing sie jede Woche eine Gruppe des Moulin zum Mittag. [Jaja, Marguerite war berühmt für ihre leckeren Gerichte. Sie hat mir auch viel über die cuisine française beigebracht.] Sie brachte den jungen Assistenten aus dem Ausland, zu denen sie stets einen ganzen besonderen Draht hatte, Französish bei.
Die zahlreichen und emotionalen Aussagen und Anektdoten, die während des Gebetabends im salle communautaire geäußert wurden, zeigten, wie sehr man Marguerite im "Le Levain" mochte. Sie war auch sehr engagiert in ihrer Kirchengemeinde.
Die Eglise St. Jacques war gestern anlässlich ihrer Beisetzung erfüllt von ganz vielen ganz unterschiedlichen Menschen jeden Alters. Dies beweist Marguerites Fähigkeit, Bindungen sowohl mit Kindern, jungen Leuten, Behinderten als auch mit älteren und kranken Menschen einzugehen.
Der Priester Philip Kearney beendete seine Predigt mit einer Anekdote, die ihm ein ehemaliger Assistent, der für die Beisetzung nach Compiègne kam, kurz zuvor erzählte. [Pater Philip war so nett, mich von Beauvais aus nach Compiègne mitzunehmen. Während der Fahrt erzählte ich ihm jene unvergessliche Anekdote.] Dieser Assistent trainierte auf dem "place de la Croix Blanche" seine Inline-Skater Fähigkeiten, als Marguerite aus der St. Louis Kapelle trat. Da der Assistent sah, dass er direkt auf sie zusteuerte, schrie er: "Marguerite, weg da. Ich kann noch nicht wirklich bremsen." Daraufhin stellte sich Marguerite auf, breitete ihre Arme weit aus und rief: "Komm in meine Arme, mein Kleiner!" So fanden sich die beiden lachend Arm in Arm wieder. Pater Philip fährt fort: "Marguerite ist etwas schnell von uns gegangen. Ihr gelang es nicht zu bremsen, um sich von jedem zu verabschieden. Als Jesus sie mit dieser Geschwindigkeit herannahen sah, breitete auch er seine Arme aus und sagte zu ihr: "Komme, meine Kleine!"
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen